Sunday, July 27, 2014

Enlèves-toi d'su mon dos!!!


Je ne prévoyais pas faire entrer Mittines dans cette histoire. Notre associal grincheux préfère toujours sa chaise de salon à n'importe quelle chasse au trésor...

...Jusqu'à ce que je vois Louis de Funès sur le dos du pauvre Bourvil dans "La Grande Vadrouille".

Je crois qu'à ce moment là, quelque part entre mes deux oreilles, Mittaines s'est rendu compte que si on veut être un vrai de vrai écoeurant, il faut apprendre des maîtres...

Get off my back!


I had not planned to bring Mittaines into this story arc until I saw legendary french comedy villain Louis de Funès climb on poor Bourvil's back and leading him around like a horse in "La Grande Vadrouille". Somewhere in the back of my creative mind, I knew Mittaines just wanted to do it.

Tuesday, July 15, 2014

Histoires de ponts...


Je sait très bien que la rivière Petitcodiac n'est la poubelle de personne mais par mélancolie, il m'est arrivé des fois de trouver que le pont Gunningsville est un endroit plutôt romantique pour y larguer ses mauvais souvenirs.

J'adore ce pont. Il a été bâti en 2005 et c'est la première fois que Moncton a un pont taillé sur mesure à sa rivière chocolat. À marée basse, la Petitcodiac est un petit ruisseau qui serpente dans un marais beaucoup, beaucoup plus large et a marée haute, elle déborde sur tout le marais. Nos ponts passés ont essayé de "courir" sur le marais par une chaussée surélevée et un tout petit "pont" qui enjambe seulement la partie "marée basse" du lit de la rivière. Ces ponts ont souvent été très nocifs du point de vue écologique en plus de ne pas être très pratiques avec leurs accès compliqués et leurs deux voies (et encore!).

Le nouveau Gunningsville, pour la première fois, passe par-dessus tout le marais plutôt que de le couper en deux. Il y'a de la place pour tout le monde la dessus (connecté directement à deux larges artères côté Moncton plutôt qu'a de petites rues de travers comme avant) et je le trouve assez élégant avec ses lampadaires et son fer forgé...un bon endroit pour aller prendre une marche et prendre quelques photos.



The many bridges of Moncton


I'm very aware that the Petitcodiac river is nobody's trashcan, but somehow it always seemed like a good spot for broken-hearted people to romantically throw off their bad memories...

I like the new Gunningsville bridge. It's the first time in Moncton's history that we have a bridge that actually fits our tricky chocolate river. At low tide, the Petitcodiac is a little brook somewhere in a much wider marsh. At high tide, the whole marsh can become the river. Our past bridges tried to run on the marsh as causeways (like the controversial "other bridge upstream", in the last frame, or the pre-2005 Gunninsville Bridge) with a small part of it being a proper bridge. The new Gunningsville bridge runs high, meters over the whole marsh, leaving it all the room it needs.



Thursday, July 10, 2014

Deux bédés...


Ça, c'est l'histoire, (si on en croit notre drôle de bonhomme)...
Il y'a deux sciences fictions; celle d'avant Apollo 11 et celle d'après. Les films comme  2001 L'Odyssée de l'Espace  et La Planète des Singes, sont des fictions sérieuses, d'adultes avec leur fond de fin du Monde et de grands questionnements. Après 1969, on se rappelle surtout de la science fiction par des films plutôt innocents et enfantins, comme E.T. ou même des contes de fées modernes comme La Guerre des Étoiles.
Si on est un gamin francophone des années 1980, on se rappelle d'Il Était une Fois l'Espace, avec Métro, ce robot qui pouvait nous parler de Nietzche ou de Schopenhauer en nous analysant une colonie de termites...de l'intérieur, s'il vous plaît. Cette série contient énormément d'allusions aux "astronautes anciens" par des épisodes sur l'Atlantide, les incas ou la mythologie grecque et finit par un duel entre les humains et extra-terrestres organiques en tous genres et des robots avec l'intervention à la fin d'étranges "êtres de lumière".

Dans Vol 714 Pour Sydney aussi, il y'avait des temples mysterieux avec des statues d'astronautes...

Les Mystérieuses Cités D'or sont particulières, puisque cette série commence par être tout ce qu'il y'a de plus historique, avec nos conquistadores qui partent de Barcelone pour atteindre le Pérou et les incas assujetis, exploités, nouvellement conquis par Pizzaro (encore un rappel important, pour un gamin canadien, que notre pays non plus ne s'est pas bâti que sur des roses et des feuilles d'érable). La série nous guide dans les Andes, L'Amazonie, Le Mexique maya pour finir avec ses drôles de bonhommes, les Olmecs, qui sans avoir une origine extra-terrestre en ont certainement l'apparence, la technologie et la méchanceté qu'on leur attribue souvent en science-fiction.

Les deux premières cases  de la rangée du bas sont un allusion aux Rois Maudits de Maurice Druon. Sa série de romans et leurs adaptations à la télé on créé une petite "templiomanie" en leurs temps. Malédiction ou pas, les gens ont une fasination incroyable pour les templiers, (fascination qui a été mortelle dans le cas de l'Ordre du Temple Solaire, dans les années 1990) mais quand on lit l'oeuvre de Druon on se rend très vite compte qu'avec deux meurtriers hors pairs dans les parages comme Mahaut et Robert d'Artois, pas besoin d'avoir été maudit par Jacques de Molay pour avoir une courte espérence de vie!




En parlant de "templiomanie", si le nom de Rennes-le-Château vous dit quelque chose, vous avez reconnu la tour Magdala. La légende dit qu'un curé y aurait trouvé un trésor. Il est plus probable qu'il y ait fait du traffic de messe mais plus tard, un certain Pierre Plantard s'en est servi pour mener un canular qui nous a donné le DaVinci Code...

Les inscriptions dans la pierre sont des phrases de "prophéties" de Nostradamus.

Quand on les applique au passé, ces "prophéties sont un exercice intéressant de poésie. Le vrai problème avec ça, c'est quand on essaie de les appliquer au futur, souvent pour démoniser qui on veut bien. Dans les dernières décennies, on s'en est abondamment servi pour démoniser les musulmans. Quand on lit un livre sur Nostradamus qui a été publié en 1980, l'antéchrist, c'était l'Ayatollah Khomeyni. Dix ans plus tard, l'antéchrist, c'était Saddam Hussein et un autre dix ans plus tard, Ben Laden.

Il y'a donc une bonne dose d'islamophobie là-dedans.

D'apres d'autres "exégètes" de ce vieux bonhomme de la Renaissance, la fin du Monde est arrivée il y'a deux ans. Comme dit la chanson, si c'est la fin du monde, je la verrai à la télévision!

Sunday, July 6, 2014

Et in Arcadia Ego


More paranormal references:

"ET IN ARCADIA EGO" (I am also in Arcadia) is an enigmatic latin phrase that appears in a few places, most famously on a painting by Nicolas Poussin. It is supposed to be a clue in the Rennes-le-Château treasure (A hoax admitted by Pierre Plantard, years later), but living in "Acadie", I just could  resist linking the two things together, even if it didn't make any sense!

Aparently, people who believe in the Oak Island money pit couldn't resist linking the two things either...

The writing on the tomb is a mish-mash of a few phrases from Nostradamus' famous quatrains.
I don't really hate the guy. If anything, the way people match his centuries to various events in history is a pleasant game of poetry. What worries me is the "Antichrist" not because he can be real, but because if you read a book about Nostradamus that was made around 1980, the antichrist was Ayatollah Khomeyni. If you read a book made around 1991, the antechrist was Saddam Hussein. Fast forward to a book written around 2001, the antichrist was Osama Bin Laden and a few years later, when public opinion shifted against the actions of the US government about Iraq, suddenly, the Antichrist (or "MABUS") became George W. Bush...

Starting to see a pattern here?

The real power of the centuries of Nostradamus isn't really bout predicting the future, it's about all of the propaganda that has been made out of it. That is very real and very dangerous. Things that we would consider outrageously islamophobic today have been written not so long ago, using this guy's writings as justification.
Here's an example of something kind of poetic and entertaining, but the "villain" at the end just makes you roll your eyes.

...it has Orson Welles in it, though!